Il sera accompagné d'une équipe de tournage autrichienne composée de Werner Herzog et Gerald Salmina, qui réalisent un long métrage documentaire sur la vie de cet alpiniste de l'extrême. Stefan Keck, alpiniste et skieur tyrolien expérimenté, qui a été témoin d'une avalanche au Manaslu en 2012, dans laquelle douze personnes ont trouvé la mort, sera également de la partie. Kammerlander et Keck associent tous deux des souvenirs difficiles à la "montagne des âmes". Raison de plus pour qu'ils tentent tous deux de gravir la montagne et d'effectuer à la fin une descente à ski sur un nouvel itinéraire. Toujours à leurs côtés : l'équipe de tournage.

UNE AVENTURE EN FORMAT LONG MÉTRAGE

Dans le film lui-même, Hans Kammerlander est le narrateur. Son histoire est racontée de deux manières différentes : Des images d'archives mettent en valeur la vie de Kammerlander de manière authentique, tandis que les acteurs racontent avec émotion les étapes importantes de sa carrière ainsi que les tournants de sa vie dans des lieux originaux. Pour les acteurs, il s'agit d'un véritable travail de titan, car ce projet leur demande de tout faire : des tempêtes avec des vents allant jusqu'à 80 km/h, des températures allant jusqu'à -35 degrés Celsius, ainsi que des bris de glace et des crevasses. Le public doit pouvoir ressentir ce qu'une telle montagne exige d'un être humain. Il doit pouvoir ressentir à quel point cette région est irréelle et comprendre ce que cela signifie d'être dans une situation extrême. Le point culminant du film est le retour de Kammerlander sur la montagne du destin, le Manaslu.